Les bactéries pourraient permettre d’avoir des batteries qui sont plus respectueuses de l’environnement. En effet, c’est ce que deux équipes de chercheurs français viennent de découvrir. Les scientifiques ont utilisés les organismes vivants pour créer des coques d’oxyde de fer. Ces éléments sont ensuite utilisables dans les électrodes des batteries Li-ion. C’est ce que démontrent les études faites récemment.
Actuellement les batteries de type Li-ion repose sur des électrodes négatives et positives. La plupart de ces éléments sont fait en céramique pendant plus de 24h cuit à 400 degrés, ce qui consomme beaucoup d’énergie. Les chercheurs se sont donc tournés vers des composants moins energivores et ils ont découvert la synthèse d’un oxyhydroxyde de fer grâce à la bactérie sans avoir besoin la chauffer.
La bactérie utilisée s’appelle Acidovorax et dispose d’une coque creuse qui permet de stocker les charges électriques. Les chercheurs utilisent la poudre d’hématite et constatent qu’après 10 charges, la capacité de ces bactéries de tenir la charge demeure à 90%. Cette aptitude de stockage très intéressante est due à l’organisation des coquilles qui donne une bonne stabilité à l’électrode et à leur porosité qui donne un bon contact avec l’électrolyte. Les performances ont été testées sur plusieurs échantillons de bactéries (hématites detexturees et hématites abiotiques).
Grace aux travaux des chercheurs, nous savons que les électrodes les plus efficaces sont celles avec des hématites. L’avantage de ces recherches est d’avoir permis de découvrir une façon moins coûteuse en énergie de recharger les batteries. Cela est donc une solution pour favriqsuert des batteries durables. Les bactéries sont d’ailleurs déjà utilisées dans de nombreux domaines comme pour la production d’insuline ou de glutamate. Pour poursuivre les avancées scientifiques il faut maintenant passer du stade de l’étude à celui de la commercialisation des éléments d’électrodes positives dans les batteries Li-ion.