Actualités

Corrosion et biocorrosion des aciers au carbone

La corrosion et biocorrosion des aciers au carbone concerne deux types d’altération des métaux. En premier lieu, cette dégradation est en rapport avec les métaux en contacte avec l’eau de mer, où cette la réaction chimique est précipitée dans la zone des basses eaux. Pour le deuxième cas, il y a la corrosion des aciers en zone argileux. Selon les normes ISO 8044, il existe une interaction physico-chimique entre la matière métallique et l’environnement où il est exposé. Cela engendre une modification physique du métal, entrainant son autodégradation au niveau de son milieu ou du système technique formé par ces deux facteurs. En général, la corrosion du métal se caractérise par une attaque homogène sur toute la surface et la perte d’une partie du métal qui ne génère pas beaucoup d’effets. Par ailleurs, dans le cas des aciers au carbone, l’allure de la progression de cette corrosion est de 0,1 mm par ans.

Dans le principe de corrosion par l’eau de mer, les bactéries attaquent et envahissent la surface et produisent du biofilm composite. Ce dernier qui est une composition de produits corrosifs et d’organismes microscopiques. La corrosion dans ce sens, suit des étapes de progression. Ainsi, pour la surface externe, durant la première semaine, on constatera la formation lépodocrocide. À la même période, on remarquera la même couche en interne, mais aussi de la rouille verte ainsi que de la magnétite. Durant la deuxième semaine, sur la partie externe, en plus du lépidocrocite, il y aura également la formation de magnétite et dans la partie interne, ces dernières s’associeront avec de la rouille verte et de la goethite. L’évolution se poursuit et arrivée au premier mois, on constatera la présence de goethite et de lépidocrocite sur la surface extérieure et des mackinawite nanocristalline en plus de la rouille verte sur la face interne. À partir d’un mois, il existera des traces de sulfure de fer qui relateront la présence des actions bactériennes sur les surfaces où la biocorrosion s’effectue.