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Biomédicaments : amphipols et anticorps thérapeutiques

Depuis plus d’une décennie, l’on constate la baisse de l’innovation thérapeutique. Et, les coûts liés à la fabrication de nouveaux remèdes sont en croissance. Cependant, la recherche continue en évoluant. Car avec l’apparition des bio-médicaments, l’innovation thérapeutique renaît progressivement. Toutefois, le développement d’anticorps thérapeutique rencontre des difficultés à cause de leur instabilité. En effet, ces anticorps forment des agrégats pendant leur production. Ainsi, ils deviennent de plus en plus toxiques et inefficaces. D’où, l’intérêt du développement d’un système qui va favoriser la production des anticorps thérapeutiques sans les agrégats.

Les anticorps thérapeutiques comme solution

D’abord, les anticorps sont des protéines qui possèdent la forme de la lette « Y ». Ils interagissent avec une cible donnée, à l’aide des acides aminés situés à leurs deux extrémités.
Ainsi grâce à la biotechnologie et l’ingénierie génétique, il existe désormais des traitements propres à chaque pathologie. Car, les anticorps thérapeutiques permettent de cibler uniquement les cellules malades tout en évitant les cellules bien portantes. Toutefois, une modification superficielle d’un anticorps peut avoir un effet important sur son activité et sur sa stabilité.

Les amphipols

Les amphipols sont des macromolécules. Ils ont la capacité d’empêcher l’apparition des agrégats, lors de la production ou du stockage des anticorps thérapeutiques. En effet, l’on utilise déjà des additifs pour combattre l’agrégation des anticorps thérapeutiques. Cependant, un mauvais dosage entraine parfois des incompatibilités désagréables chez les patients. D’où la découverte de l’importance des amphipols dans la production des anticorps thérapeutiques.

Conclusion

En somme, les amphipols semblent indispensables dans la transformation et le stockage des anticorps thérapeutiques. Certes, ils permettent de limiter l’agrégation des anticorps. Cependant, la source de cette stabilisation reste toujours partiellement non élucidée. D’où, des études sont en phase terminale pour une rationalisation des interactions et pour étendre ce système à d’autres anticorps thérapeutiques. Car, les anticorps sont les bio-médicaments du futur.